Dès lors qu’elle découvre le rugby, en terminale, elle trouve sa vocation et œuvre au quotidien pour que le rugby féminin acquière la reconnaissance qu’il mérite. En intervenant auprès de jeunes ou lors d’événements, elle espère faire changer les mentalités, montrer aux yeux de tous qu’allier sport à haut niveau et féminité, ça n’a rien d’un paradoxe ; car il faut bien l’avouer, Leïla ne manque ni de charme, ni de combativité ! 
 
En parallèle de sa carrière de sportive, elle s’est engagée dans les études supérieures, entraîne sa propre équipe de jeunes qui compte aussi bien des jeunes garçons que des jeunes filles. 
Pour Leïla ça ne fait pas de doutes, pour être prises au sérieux, les femmes doivent faire leurs preuves, en montrer deux fois plus que n’importe quel homme, travailler plus dur. Elle encourage et nourrit donc le rêve que les jeunes filles qu’elle entraîne puissent elles aussi décrocher les mêmes opportunités que les garçons et suivre leur propre voie.

On peut très bien faire du sport à haut niveau et rester féminine, l’un ne va pas à l’encontre de l’autre. 

Le choix qu’a fait Leïla d’être rugbywomen en a surpris plus d’un, à commencer par ses parents. Elle nous explique que le rugby véhicule l’image d’un sport violent, dangereux. Certes, la jeune fille n’a pas peur du contact, il faut en vouloir pour aller au bout des matchs, mais il n’y a pas que ça. On oublie trop souvent l’esprit d’équipe, la stratégie, l’exultation d’aller au bout de soi-même. 

" On peut très bien faire du sport à haut niveau et rester féminine, l’un ne va pas à l’encontre de l’autre. "

Durant ses entraînements, en extérieur, Leïla est à la merci des intempéries : la pluie, le vent, le soleil mais aussi la boue, la pollution, la poussière et la sueur, bien sûr. Sa peau mérite un soin particulier, d’être régulièrement hydratée et nettoyée en profondeur. Un rituel quotidien pour être d’attaque ou se rafraîchir après l’effort.