Une plaie est une lésion involontaire de la peau provoquée par un traumatisme.

Selon sa taille et sa profondeur, une plaie ouverte peut provoquer un saignement important. La peau abîmée doit normalement se réparer. Vous pouvez l’aider, mais prudence ! En fonction du type de plaie, la prise en charge n’est pas tout à fait la même. Petits bobos du quotidien, boutons d’acné, plaies, brûlures, entailles… Lorsque la plaie touche une articulation, elle est généralement plus grave et plus invalidante. Le risque de vous retrouver avec une plaie infectée est aussi plus important si la zone n’est pas nettoyée dans les règles de l’art ou si un corps étranger s’y introduit.

 

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Identifier les différents types de plaies

Chaque type de plaie possède des caractéristiques propres et nécessite des soins appropriés. Certaines peuvent laisser une cicatrice, d’autres disparaîtront sans aucune trace.

Dans la famille des plaies, on distingue 3 typologies :

Les coupures

Elles provoquent une entaille avec des bords nets, plus ou moins profonde 

Les perforations

Il s’agit d’entailles irrégulières causées par un objet pointu et/ou coupant

Les égratignures ou écorchures

« les petits bobos du quotidien » touchent uniquement les couches superficielles de la peau

Les brûlures 

Les plaies par brûlure peuvent être thermiques (causées par une intense source de chaleur), chimiques, électriques ou même liées aux rayons du soleil. Selon le pourcentage de surface de peau touchée, la brûlure sera considérée comme superficielle ou non. En cas de brûlure  thermique (quelle que soit sa gravité) : passez sous l’eau froide au moins 5 minutes. Cela pourra diminuer le degré d'atteinte en limitant la propagation de la chaleur dans les tissus profonds.

Ensuite, une bonne crème hydratante est la meilleure façon d’aider la peau à cicatriser.

Les plaies post-opératoires

Ces plaies résultent d’une incision volontaire et préparée, pratiquée sous contrôle médical.

Elles nécessitent des soins spécifiques pour prendre soin de la cicatrice en rentrant à la maison.

Les plaies exsudatives

Ce type de plaie se reconnaît au fait qu’un liquide qui peut être translucide ou bien jaunâtre, selon la profondeur de la plaie, « l’exsudat », s’échappe spontanément de la zone.  Ce liquide aide à la cicatrisation et empêche le dessèchement. Pourtant, fabriqué en trop grande quantité, l’exsudat ramollit la plaie, crée une macération et un terrain propice à l’inflammation.

Vous pouvez rapidement vous retrouver avec une plaie infectée, donc prudence.
 

Les plaies traumatiques

Les coupures, perforations ou éraflures endommagent les tissus et nécessitent une prise en charge spécifique selon chaque type de plaie, en prenant aussi en compte la taille et la profondeur de la blessure. La cicatrisation se déroule par étapes et demande du temps, en fonction de l’importance et de la localisation de la plaie.

Les kystes 

Ces grosseurs de taille plus ou moins importante sont le plus souvent bénignes. Après incision, les kystes nécessitent une prise en charge semblable à celle des plaies post-opératoires. Suivez donc les recommandations de votre professionnel de santé pour obtenir une cicatrice la plus esthétique possible.

Différents mécanismes de défense se mettent en place pour protéger la partie abîmée. Ensuite, les cellules enclenchent le processus de cicatrisation.

Vous ressentez une douleur variable selon la localisation et la profondeur de la plaie. La zone saigne jusqu’à la formation d’un caillot sanguin, qui va stopper le saignement. Il s’agit de la fameuse croûte, qui se forme à la surface de la peau.

Des cellules spécifiques (les macrophages) nettoient la plaie des germes pathogènes  et des débris de tissu, puis synthétisent des facteurs de croissance. En clair, il s’agit de faciliter le renouvellement cellulaire pour fabriquer une nouvelle peau. Ce nouveau tissu cutané se forme grâce aux cellules, qui interviennent en masse, des bords de la plaie vers l’intérieur, pour remplacer la peau détruite, au niveau du derme et de l’épiderme. Ce tissu en formation est appelé « tissu de granulation ». Il se reconnaît facilement par son aspect rouge vif et légèrement humide. Il est encore très fragile. Durant le processus de formation de la nouvelle couche de peau, si vous ressentez des tiraillements et des démangeaisons, ne vous inquiétez pas, ce phénomène est tout à fait normal !

Cette phase de cicatrisation permet de consolider le tissu cutané, pour le rendre plus résistant. La peau retrouve alors son état initial, avec une cicatrice plus ou moins marquée, selon le type de peau, de plaie, selon la façon dont vous cicatrisez et les soins réguliers apportés juste après la plaie et pendant la cicatrisation.

Comment s’occuper d’une plaie ?

Mettre toutes les chances de votre côté pour rendre votre cicatrice la plus esthétique possible, c’est avant tout adopter la bonne prise en charge en fonction de votre plaie.

Bien sûr, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre médecin traitant ou du soignant qui s’occupe de vous pour vérifier la marche à suivre. 

Nettoyez les boutons en tamponnant délicatement à l’aide d’un soin antiseptique prescrit par votre médecin.

Asséchez les boutons en utilisant un spray ou une lotion asséchante.

En cas de démangeaisons intenses, attention, les grattages peuvent laisser des cicatrices durables ! Demandez à votre médecin de vous prescrire une crème anti-démangeaisons.

Appliquez une crème réparatrice une fois les croûtes formées. Elle favorise la cicatrisation. 

Adoptez une bonne routine de soin anti-imperfections pour traiter le problème à la source et limiter le

cercle vicieux inflammatoire. Surtout, veillez à utiliser des produits adaptés à votre peau et à votre type d’acné.

La meilleure façon d’éviter les cicatrices d’acné, c’est d’abord de ne pas triturer votre peau.

Lorsque le bouton est en voie de cicatrisation, appliquez une crème cicatrisante matin et soir sur les traces localisées.

Pensez à vous protéger du soleil avec une crème solaire indice SPF 50+, particulièrement pour votre visage, toute l’année. Cette protection évite l’hyperpigmentation des marques d’acné.

En cas de brûlure superficielle, une fois le processus de cicatrisation entamé, appliquez un soin réparateur tous les jours jusqu’à cicatrisation complète.

En cas de brûlure grave, la guérison demande du temps et l’intervention d’un professionnel : il nettoiera et graissera la plaie, puis changera les pansements régulièrement jusqu’à la reformation complète du tissu cutané. C’est seulement après ces étapes que vous pourrez appliquer une crème réparatrice ou un soin pour améliorer l’aspect de votre cicatrice. Demandez toujours conseil à votre soignant.

La qualité de la cicatrisation dépend aussi de l’âge !

Le type de plaie est à prendre en compte pour bien cicatriser, mais pas seulement.

La cicatrisation dépend aussi d’autres facteurs. Vous l’avez sans doute déjà remarqué, la peau de bébé ou d’enfant a une extraordinaire capacité à se réparer. Enfants, adolescents, adultes et personnes âgées… La peau réagit différemment aux plaies en fonction de l’âge et la qualité de réparation aussi.

La peau encore immature ne réagit pas de la même façon qu’une peau adulte.

On dit souvent que les enfants cicatrisent plus vite.

C’est vrai, le processus de régénération cellulaire est plus rapide. En revanche, il est indispensable d’utiliser des produits spécifiquement formulés pour respecter la sensibilité de la peau des enfants et adolescents.

D’ailleurs, les adolescents ont tendance à cicatriser un peu moins vite, à cause des modifications hormonales.

Dès le plus jeune âge, observez bien la cicatrice. Sa qualité est un indicateur primordial pour savoir comment la peau se comporte face aux plaies et à la cicatrisation.

Soyez attentif tous les jours à l’aspect de la cicatrice lors des soins.

La cicatrisation peut se faire plus ou moins rapidement avec une cicatrice plus ou moins visible, en fonction bien sûr du type de peau, mais aussi des modes de vie, de l’alimentation.

Tabac, UV, nourriture pauvre en protéines et antioxydants, exposition à la pollution… Autant de facteurs externes qui peuvent ralentir la cicatrisation ou la rendre plus difficile.

Savez-vous que plus l’on avance en âge, plus la cicatrisation est lente ? L’organisme fonctionne plus au ralenti, le métabolisme général change et le processus de cicatrisation prend plus de temps. En effet, la peau fabrique les éléments nécessaires à sa régénération tout simplement moins vite et en moins grande quantité. 

Bon à savoir en cas de plaie à la jambe ou au pied

Une plaie au niveau de la jambe ou sur les pieds doit être surveillée de très près. Le temps passe et vous ne voyez pas d’amélioration ? La plaie ne semble pas se refermer au bout d’un certain temps ou montre les signes d’une plaie infectée ? Consultez rapidement votre médecin pour vous assurer qu’il n’y a pas de complication. Ulcère veineux, ulcère variqueux ou artériel, escarre du talon, et bien d’autres… Ces plaies chroniques peuvent être les signaux d’alerte d’un problème sous-jacent. 

1) Nettoyer

Pour nettoyer votre plaie, utilisez un nettoyant dermatologique doux. Ne frottez jamais la plaie, contentez-vous de la tamponner en douceur pour la débarrasser des corps étrangers.

2) Désinfecter

Bien désinfecter la plaie est primordial, surtout au début. Choisissez une formule à base de chlorexidine : la chlorexidine alcoolique, est utilisée plutôt chez l’adulte, car elle provoque de légers picotements. Pour l’enfant, même si les propriétés désinfectantes de la chlorexidine non-alcoolique sont moins puissantes, elles sont suffisantes à assainir la peau sans douleur. Par la suite, la désinfection n’est pas systématique, le nettoyage suffit.

3) Appliquer un soin

L’application d’un soin réparateur, apaisant et nourrissant favorise la cicatrisation de la plaie. Son pouvoir réparateur booste le processus de cicatrisation en apportant les composants nécessaires à la régénération des tissus, à la souplesse et l’élasticité de la peau. Son pouvoir apaisant limite les rougeurs et démangeaisons. Enfin, son pouvoir nourrissant permet de relipider la peau et de protéger le tissu cutané tout neuf et fragile en surface.

4) Recouvrir d’un pansement

L’objectif est de maintenir la crème jusqu’à pénétration totale pour éviter l’apparition de croûtes et de cicatrices. 

5) Éviter l’exposition solaire

C’est la meilleure façon d’échapper à l’hyperpigmentation. En cas d’exposition, pensez à appliquer une protection solaire intensive SPF 50+ pour éviter les cicatrices et marques visibles.

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