Peau mixte, grasse à tendance acnéique

Points noirs, pustules, kystes... Quels sont les différents types de boutons d'acné ?

Durée de lecture : 3 min

Quels sont les différents types de boutons d'acné

On les appelle imperfections, boutons d’acné, ou encore comédons… Il est vrai que chaque lésion a ses spécificités et représente un stade différent de l’acné.

 

Lésions rétentionnelles, inflammatoires, kystique… Plusieurs types de lésions sont présents dans l’acné adolescente comme dans l’acné de l’adulte, toujours sur un fond de séborrhée augmentée (ou hyperséborrhée) et de dysséborrhée.

Les lésions rétentionnelles

 

Les comédons fermés ou microkystes

Les comédons fermés ou microkystes

 

Ils sont de la même couleur que la peau. Dans ce cas, le canal pilaire du follicule pilo-sébacé est bouché.

 

Le sébum ne peut plus s’écouler normalement et il se forme une petite bosse sous la peau, dont le centre ressemble à un point blanc.

Les comédons fermés ou microkystes

Les comédons fermés ou microkystes

 

Ils sont de la même couleur que la peau. Dans ce cas, le canal pilaire du follicule pilo-sébacé est bouché.

 

Le sébum ne peut plus s’écouler normalement et il se forme une petite bosse sous la peau, dont le centre ressemble à un point blanc.

Les lésions inflammatoires

Les lésions inflammatoires

Les comédons ouverts peuvent se transformer en lésions enflammées, lorsqu’ils sont envahis par la bactérie très spécifique de l’acné, le Cutibacterium acnes.

 

Les lésions rétentionnelles deviennent alors des lésions inflammatoires, des boutons rouges appelés papules par les dermatologues. Entre 1 et 4 millimètres, elles sont souvent entourées d’une auréole rouge et sont souvent douloureuses. Les papules peuvent aussi apparaître spontanément sans la présence d’un point noir pré-existant. 

Les lésions inflammatoires

Lorsque l’inflammation s’aggrave, la papule se complète d’une pustule sur le dessus du bouton, les professionnels parlent d’acné papulo-pustuleuse. Les pustules sont remplies de liquide blanc ou jaune infecté, qui peut s’évacuer ou au contraire migrer plus profondément dans la peau.

 

Ils forment alors soit des nodules ou des kystes. L’acné kystique est la forme la plus sévère et la plus difficile à traiter de l’acné.

L'acné kystique

 

 

Stade ultime d’évolution de l’acné, les kystes apparaissent naturellement en cas d’acné persistante dans le temps et de lésions inflammatoires importantes, mais aussi à la suite de manipulations multiples et de trituration des boutons.

 

Dans l’acné kystique, le comédon est enfermé dans une coque fibreuse qui empêche le sébum de s’écouler normalement vers l’extérieur. Dur et profond, le kyste peut rester des mois ou des années, sembler disparaître puis réapparaître, en fonction de l’état inflammatoire ou du cycle menstruel.

 

Difficiles à éliminer compte tenu de leur profondeur, les kystes sont aussi les lésions peuvent laisser le plus de cicatrices, les tentatives de les percer manuellement sont donc non seulement inefficaces mais peuvent laisser des traces à long terme.

 

Benoit Cadars

Les peaux à tendance acnéique font face à différents types d’imperfections, qui exigent chacune des réponses spécifiques. Dans la gamme Sébium de BIODERMA, SEBIUM Sensitive est dédié en priorité à 3 typologies de cas où le facteur d'inflammation est toujours prépondérant :

  • Acné classique : en cas de boutons enflammés, rouges et douloureux mais pas en cas d’acné rétentionnelle avec comédons, car SEBIUM Sensitive n’a pas d’action kératolytique. En cas de points noirs, préférez SEBIUM Global. 
     
  • Acné tardive : A l’âge adulte, les boutons sont moins nombreux mais souvent très enflammés. Les ingrédients actifs de SEBIUM Sensitive contribuent à rééquilibrer la composition du sébum pour la rapprocher de celui d’une peau saine.
     
  • Peaux à tendance acnéique sous traitement kératolytique : SEBIUM Sensitive est indiqué pour accompagner les patients suivant un traitement kératolytique (s’applique localement) car il compense leur effet desséchant sans risque d’accroître les imperfections, à la différence de certains soins hydratants classiques non testés pour leur potentiel comédogène. SEBIUM Hydra, quant à lui, est plus adapté en accompagnement des traitements hautement desséchants notamment l’isotrétinoïne.

Benoit Cadars, Attaché scientifique, BIODERMA